3 janvier 2011

Promenade



  Sept hommes jeunes se promenaient, d’une maison ils   s’approchaient.
 Fleuris d’été, têtes enflées, flânaient en chœur, petit bonheur.
 Un joli saule vint à baisser ses branches molles jusqu’à leurs pieds.
 Tendre gravier, sous leurs souliers, cria de joie, se trémoussa.
 De la maison firent le tour, en chantonnant des mots d’amour.
 Puis s’enfilèrent par la serrure, se faufilant dans un murmure.
 Sept petits lits couverts de fleurs les attendaient dans la tiédeur.

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